Lorsque je navigue sur les divers médias sociaux, j’ai parfois les yeux qui saignent. La raison? L’utilisation erronée, parfois même aberrante, des hashtags (#).
Tout d’abord, il faut savoir que ce ne sont pas tous les réseaux sociaux qui en permettent l’utilisation. Ensuite, il faut aussi savoir que les hashtags ont un rôle précis. Ils ne servent pas simplement à mettre un mot ou une expression en surbrillance.
Sur certaines plateformes, l’utilisation des hashtags est primordiale. Sur d’autres, elle est plus ou moins utile. Et sur certaines autres, ça ne fonctionne simplement pas.
Les « must »
Pour certains médias sociaux, l’utilisation des hashtags est primordiale. Voici lesquels, et pourquoi :
Avec Instagram, le mot d’ordre pourrait être « toujours plus ». Mais il ne faut pas les mettre n’importe où. Et surtout, il ne faut pas utiliser n’importe quoi. En moyenne, on pourrait dire qu’il faut en mettre entre 5 et 10 par publication. On peut même en mettre dans la bio.
Le défi est de trouver les bons mots à utiliser. Surtout que, sur Instagram, il y a certains codes que les initiés utiliseront et qui feront la différence. Ici, c’est le choix des bons hashtags qui fera la différence entre une publication qui a du succès et une qui passe dans le beurre.
Sur Twitter, on dit 2 ou 3 hashtags par publication. Et ils sont nécessaires. Comme les publications passent vite et disparaissent vite, c’est par la sélection des bons mots que les gens risquent de voir votre publication s’ils ne sont pas connectés dans les 2 minutes après votre partage.
Le choix des mots est peut-être moins important que sur Instagram. Mais, encore là, le bon mot peut faire la différence entre une publication qui a 2 ou 3 likes et 2 ou 3 partages et une publication qui en obtient une cinquantaine de chaque.
Vero
Vero est encore un bébé dans le domaine des médias sociaux. Donc, les hashtags sont importants. Surtout si vous commencez. Tant que vous n’avez pas un bon nombre d’abonnés, c’est la seule chose qui vous donnera des chances d’être vu.
Pour le moment, il n’y a pas encore de règles réelles à suivre. Mais je suggère d’éviter l’abus. Essayez ainsi entre 3 et 5 hashtags par publication.
Tumblr
Sur Tumblr, c’est principalement par les hashtags qu’on trouve ce qu’on cherche. Donc, pour que vos publications soient vues en dehors de vos abonnés, vous devez absolument en mettre quelques-uns.
Ici, il n’y a pas vraiment de limite. Mais si l’on en met trop, on risque d’agresser un peu les gens qui nous suivent déjà. Je suggère d’y aller avec modération : pas plus de 10.
Les pourquoi pas
Parfois les hashtags ne sont pas absolument nécessaires. Mais pour certains types de publications, ils peuvent aider à atteindre un plus grand nombre de personnes en dehors de votre réseau.
C’est probablement sur Facebook que mes yeux saignent le plus souvent. Peut-être parce qu’il s’agit de la plateforme où il y a le plus de personnes qui ne maitrisent pas vraiment les codes du numérique.
Un hashtag ne sert pas à écrire le nom de votre chat. Il ne sert pas à écrire une expression que vous seul connaissez. Il ne sert pas à écrire une phrase de 15 mots. Il faut simplement l’utiliser avec des mots-clés qui pourraient permettre à des gens en dehors de votre réseau proche de trouver votre publication. Donc, en partant, si votre publication concerne un truc très personnel, ne mettez pas de hashtags.
Par contre, si vous êtes une entreprise et que vous voulez développer vos publics, là vous devez les utiliser. Mais en choisissant correctement les bons mots. Avoir 15 000 abonnés ne sert à rien s’ils n’ont pas d’intérêt pour votre marque.
Google+
Bon… Google+. Je ne sais jamais trop quoi suggérer aux gens lorsque cette plateforme est mentionnée. Je continue de croire qu’une entreprise doit y être. Je continue de l’utiliser et de voir des trucs intéressants. Les mots-clés ne sont pas particulièrement nécessaires. Mais, parfois, ils peuvent aider. Surtout si vous espérez faire découvrir vos créations.
Il y a cependant des techniques beaucoup plus efficaces sur Google+. Peut-être que je pourrai vous en parler une autre fois…
Pinterest, c’est un peu un nuage flou. Les hashtags fonctionnent. Mais peu de gens les utilisent puisque le moteur de recherche est très efficace et que les gens y cherchent par thèmes.
Mais les utiliser ne nuit pas. Par contre, ici, il ne faut pas abuser. 1 ou 2 par image c’est bien suffisant.
Les non, non et non
Ce qui m’amène à LinkedIn… Ici, c’est non. Ils ne fonctionnent pas. Donc, évitez d’utiliser avec LinkedIn les applications qui vous permettent de partager à 3 ou 4 endroits en même temps. Faites une publication personnalisée.
Sur LinkedIn, il faut miser sur l’activité avec votre réseau. C’est la seule façon de faire voir votre contenu. Et surtout, soyez pertinent. LinkedIn, ce n’est pas Facebook. Les vidéos de chats et les pensées sur la vie, ce n’est pas la place.
La chose importante à se rappeler, c’est la pertinence. Les hashtags doivent servir à rejoindre les gens. Pas à montrer que vous êtes capable d’écrire un truc que personne d’autre n’a écrit avant. Donc pas de #mistigri_mon_chat_damour_que_jadore!
Spécialiste en communication numérique et en cinéma international, vidéaste, photographe et créateur de contenu en tous genres.